Est-il donc si difficile en 2017 d’être connecté… à l’électricité à Chaudes-Aigues ?

Voilà une question que je n’imaginais pas devoir me poser un jour, et en tout cas pas en France au 21ème siècle.

Notre chantier de restaurant se voit ralenti, voire stoppé par un petit détail qui revêt malheureusement une énorme importance : l’électricité. Ce qui aura pour conséquences de retarder grandement la date d’ouverture du restaurant Pain, Vin, Fromages.

En effet, j’ai appris au printemps dernier que le réseau électrique étant surchargé, pour ne pas dire obsolète dans notre village ; nous allions devoir payer des travaux allant du transformateur à notre restaurant afin de pouvoir obtenir la puissance nécessaire à cette nouvelle activité.

Alors qu’à mon sens, il est déjà anormal de devoir payer des travaux qui vont me permettre d’avoir le droit de payer notre abonnement et notre consommation électrique, mais en plus, depuis février, nous sommes dans l’attente du devis que la société d’électrification basée à Aurillac doit nous faire parvenir. Devis qui, en plus d’être très cher, peut apparemment prendre 18 mois pour être envoyé.

Comment est-ce possible qu’en étant dans le centre-ville, le réseau ne soit pas assez puissant pour subvenir aux besoins électriques de nouvelles activités voulant s’installer ?

Comment une société comme EDF à qui nous payons (très cher) notre électricité nous fasse, même en sous-traitant, payer des travaux qui semblent être de l’entretien qui incombe à la société qui gagne de l’argent avec ce même réseau ?

Alors que tout le monde parle de ne plus utiliser de gasoil, de fuel pour des raisons de pollution de l’atmosphère, dans le même temps, le handicap que représente ce souci électrique nous oblige à envisager un retour au chauffage au fuel – quel paradoxe !

Qu’en est-il de toutes ces publicités qui nous vantent les mérites d’une nouvelle vie dans le Cantal, si les contingences techniques sont des freins financiers à de nouveaux projets ?