Une nouvelle chasse aux sorcières.

Il n'y a pas grand chose à dire sur cet article, et pourtant nous pourrions facilement développer autour d'un fait d'actualité, qui illustré de cette façon par les médias, nous montre bien où nous en sommes.  

Il ne s'agit pas simplement de travail clandestin ou de manquement à des règles de bases concernant la bonne pratique du tatouage.

 

 

    La volonté est toute autre et une nouvelle fois démontre de façon de moins en moins déguisée, l'image que nous véhiculons.  

Je pense qu'il faut être vigilant, bien vigilant à la tournure que risque de prendre une nouvelle chasse aux sorcières.

 "Le trentenaire reconnaît sans difficultés ses torts. Selon lui, il a ainsi tatoué entre dix et quinze personnes. Sans emploi, il voulait se faire un peu d’argent. Aujourd’hui, il regrette même d’être lui-même tatoué. «  Parce que j’ai des enfants, et que je ne veux pas que cela leur serve d’exemple  ».  http://www.courrier-picard.fr/region/le-trentenaire-s-etait-improvise-ta...  

Il nous faut un statut, plus que jamais pour nous protéger face à de telles dérives.

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Commentaires

Je suis entierement d'accord avec toi.
Mais n'oublions pas non plu,que certain tatoueur bien connu en France ne montre pas vraiment
Le bonne exemple quand on les vois tatouer sur les voie ferrée du métro ou autre endroit insolite ou l'on peu douter de l'hygiène .
( ce commentaire n'engage que moi).

Une fois de plus j’aimerais préciser que le problème n’est pas de savoir qui est scratcher ou pas.

C’est même un faux problème.

Cet article me fait PEUR, non pas parce qu’il met en avant  un pauvre bougre, qui repentit en regrette même d’être tatoué, et semble prendre conscience de l’influence négative que peuvent avoir ses tatouages pour ses enfants.

Bientôt pour notre bien, on va nous expliquer qu’il faudra éviter de se faire tatouer et ensuite on nous l’interdira.

Alors pensez bien que quand il s’agit d’en faire… Ou d’en vivre.

Il suffira de parler des risques liés à la santé publique, et une fois de plus, scratcher ou pas, le tatouage ne pourra plus être réalisé sans être illégal.

Nos querelles de clochers ne sont rien, face aux  volontés des administrations.

Je ne juge pas celui qui s’improvise  « tatoueur » ou « artiste tatoueur », après tout, nous apprenons toute notre vie.

Quelles sont les compétences réelles et attendue, voir exigées pour réaliser un tatouage ?

On peut se procurer du matériel sans aucun problème et aborder la pratique du tatouage sans jamais être rémunéré.

Même le tatouage en milieu carcéral est prohibé.

Le travail clandestin peut donc dans certain cas, être exclu.

On peut aborder cette pratique de façon expérimentale, et après tout, pour les plus artistes d’entre nous, tatouer sans aucune connaissance.

Si nous parlons d’une approche artistique, certain courant ne demande aucune technique particulière, si ce n’est de laisser une marque, une trace, sur le corps.

Le tatouage s’inscrit encore dans une démarche commerciale,  un client passe une commande et nous l’exécutons.

Il faut avoir une bonne tolérance à la FRUSTRATION, pour nos  « artistes tatoueurs » car il ne s’agit là, que d’une commande faite à un prestataire, comme pour les illustrateurs, ou les cordonniers.

La notion du beau est encore bien trop présente, dans les studios de tatouage artistique, et l’obligation de résultat tout autant, POUR PARLER DE CONCEPT ARTISTIQUE.

Souvenez vous du problème que nous avons rencontrez il y a un an déjà, avec les encres couleurs.

Pourquoi trouver des solutions dans un pays ou tout est sanction et interdiction ?

REVEILLEZ VOUS,  le problème est tout autre.

Il nous faut malheureusement un cadre, bien malheureusement.

Si nous le proposons aux administrations nous pourrons au minimum travailler sur un « cadre cohérant », pour nous tous.

Je ne parle pas de CAP ni de CQP :)

La seule chose qui devrait être censée, c’est la prise en compte des risques liés à la contamination.