Pensées d’octobre sur le Remontalou

Bordé par le Remontalou, le chant de l’eau sur les cailloux nous berce, protégé par les rochers.

C’est vrai qu’il m’est arrivé de rêver, à investir la maison de Loulou, me plongeant dans nos rêves d’enfant, de cabanes, de tentes indiennes ou de grottes redécouvertes.

Il y a des moments et des endroits où le constat des fausses amitiés et celui des paroles faciles n’ont plus prise.

Il y a un temps et des bilans pour tout et tous.

Aujourd’hui, je suis bien. Bien loin des embrassades hypocrites et des poignées de mains fuyantes.

Faut-il vraiment continuer de jouer aux indiens et aux cowboys ? Même si on peut difficilement comparer ce jeu, où tout le monde avait du courage, aux confrontations virtuelles ou non avec des couards.

Est-il nécessaire de se laisser salir ou détruire pour laisser à l’autre le sentiment d’être vivant ?