Un parrain historique pour le Cantal Ink 2016

Nom : Cuzzicoli. Prénom : Bruno. Fonction : premier tatoueur de France… et parrain officiel du prochain Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues. Vous aviez demandé des maîtres du tattoo ? Vous allez être servis !

À la fin du mois de mars 2016, j’avais la chance de partager un repas avec Bruno – alias Monsieur Bruno ou Bruno de Pigalle –, le premier tatoueur exerçant légalement que la France ait compté. C’était dans les années 1960 : un homme tout en aiguilles et en moustache ouvrait le premier atelier officiel de « dessin intradermique », un pied dans le quartier du Moulin-Rouge, l’autre dans la commune en banlieue parisienne de Nanterre.

Cet homme, c’est Bruno, fringuant jeune homme en 1964, date où la télévision française l’avait suivi dans ses pérégrinations, octogénaire énergique en 2016. Le reportage nous montre un professionnel loin des clichés de l’époque – et d’aujourd’hui : un tatoueur appliqué, plus proche de l’artisan que de l’artiste performeur et excentrique que l’on veut bien imaginer alors.

Ce monument de l’encrage viendra enrichir la 3ème édition du Cantal Ink de son aura, mais aussi d’une conférence à cœur ouvert sur le métier. Sa carrière, sa vision, ses craintes et ses attentes : le premier tatoueur de France se confiera au public de Chaudes-Aigues. Si, pour vous, les expressions de bousille, de tatouage mobile ou de fatalitas méritent mieux que d’être reléguées aux oubliettes, vous avez rendez-vous le premier week-end du mois de juillet prochain dans le Cantal…