Coups de gueule : les polémiques en Auvergne et ailleurs

Il parait que la colère est un pêché capital ; pourtant, il parait aussi qu’il en existe des saines. Je laisse les lecteurs de ce blog seuls juges de la légitimité ou non des réprimandes exprimées dans cet espace.

 

 

Contre les mentalités rétrogrades

Pour certains, le progressisme est un gros mot et ce, quel que soit le sens auquel on l’entend : qu’il désigne le comportement de ceux qui pensent qu’une profonde transformation des structures politiques et sociales permettra une amélioration des conditions de vie et une plus grande justice sociale, ou qu’il qualifie la doctrine de ceux qui croient au progrès moral de l’humanité. Dans mon cas, c’est une tendance que je revendique. À mon échelle, aussi modeste soit-elle, je m’efforce de m’élever contre le conservatisme mal placé et les mentalités rétrogrades. Si vous ne partagez pas mon opinion, n’hésitez pas à l’exprimer dans les commentaires : je lis et réponds à tout scrupuleusement.

 

Contre les mutismes et les silences qui mettent en péril

J’ai acquis l’intime conviction que tout va toujours mieux lorsque les choses sont dites. De fait, je porte la communication en très haute estime, et m’efforce d’en faire une ligne de conduite dans mes actions – sur un plan professionnel autant que personnel. Parce que l’inverse m’horripile, j’essaie dans ce blog de dénoncer au mieux les mensonges par omission, au pire les duperies délibérées. Faire preuve de discrétion injustifiée sur tel ou tel sujet peut nuire au plus grand nombre et avoir des répercussions irréparables. Et si d’aucuns peuvent se trouver comme excuse le vieil adage "cela va sans le dire", je lui préfère la version complète suggérée par Talleyrand : "cela ira encore mieux en le disant"…

 

Contre les financements mal répartis

Le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues, dont j’ai longuement parlé sur ce blog, a été pour moi une expérience douce-amère. Douce dans ce qu’elle a apporté au village – un rayonnement au-delà des frontières du département et, surtout, une lumière nouvelle sur lui – et dans son succès croissant, année après année ; amère dans le manque de soutien financier accordé par les collectivités locales à un événement qui, pourtant, remplissait tous les critères. C’est ce manque d’appui qui aura précipité l’interruption du festival. Le Cantal Ink n’est qu’un des nombreux symptômes d’une maladie sournoise : celle des financements trop mal répartis, des festivals qui s’éteignent, des commerces qui se meurent. S’agit-il d’une polémique d’Auvergne uniquement ? Bien sûr que non. Sur ce blog, je tente de dénoncer les failles.

 

Contre l’immobilisme délétère dans le tatouage

Au-delà de Chaudes-Aigues, de l’Aubrac, du Cantal et de l’Auvergne, pour lesquels je témoigne d’un profond attachement, je continue de m’investir autant que je le peux dans le tatouage et à en combattre les dérives. Ce sont elles que je fustige également sur ce blog. Pourquoi n’existe-t-il toujours aucun statut officiel pour les tatoueurs de France ? Pourquoi laisse-t-on chaque année s’installer de nouvelles salves de "tatoueurs" auto-proclamés dont la seule condition pour exercer consiste à se soumettre à une formation à l’hygiène de 21 heures ? Pourquoi les questions d’écoles d’État et de diplôme continuent d’être taboues pour certains ? J’ose ici des éléments de réponse et des solutions.

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