France 3 se penche sur l’inquiétude des Chaudesaiguois concernant Caleden

France 3 s’est faite le relais de la pétition lancée pour rassurer les habitants et commerçants de Chaudes-Aigues quant au calendrier des ambitieux travaux menés par le centre thermal Caleden.

Dans le Cantal, l’heure est aux “inquiétudes à Chaudes-Aigues autour de la fermeture du centre thermoludique”. C’est le titre choisi par les équipes de France 3 Auvergne-Rhône-Alpes pour leur article dédié au centre qui, depuis septembre 2018, “a dû fermer provisoirement ses portes pour des raisons de sécurité”. Et si l’activité thermale, elle, fonctionne normalement, “des commerçants s’inquiètent de l’impact sur leur activité”.

Des travaux sur fond de contentieux et d’expertise judiciaire

“Depuis le 6 septembre 2018”, rappelle la chaîne de télévision, “le centre thermoludique de Chaudes-Aigues dans le Cantal est fermé, pour une durée encore indéterminée. Un coup dur pour la Saem Caleden en charge du complexe thermal et thermoludique, mais aussi pour la commune”.

L’auteur revient sur la chronologie desdits travaux :

Tout a commencé avec une tuile en lauze retrouvée au sol par les services techniques. Une inspection de la toiture a révélé la “fissuration” d’une poutre. “On a communiqué de manière très claire et immédiate sur les déboires et le sinistre dont on a été victime. On a immédiatement fermé le centre thermoludique de manière à sécuriser les lieux, la clientèle et le personnel”, relate Jean-Marc Dolon, le directeur général de Caleden. “On a mandaté un cabinet d’experts qui a commencé à travailler dès la mi-septembre sur une étude complète de notre charpente. Le résultat, donné le 21 novembre, n’est pas favorable à une réouverture”, explique-t-il.

“Les locaux sont pourtant récents”, relève France 3, “le centre thermoludique a vu le jour il y a moins de 10 ans dans le cadre d’un projet de rénovation et d’extension du complexe thermal”. Mais “un contentieux est désormais engagé avec les acteurs impliqués dans la construction“ et “un expert judiciaire a été nommé pour établir d’éventuelles responsabilités“. "En attendant, impossible de procéder à des travaux qui permettraient la réouverture”, explique Jean-Marc Dolon.

Une menace bien réelle pour le village et ses habitants

Plus que la justification du chantier, France 3 met en lumière les interrogations sur le calendrier de la part des habitants du village. Le maire René Molines parle : “On est inquiet, bien sûr. Pour l’image de marque de la commune, c’est très mauvais [et] pour les commerçants, qui ont des pertes d’exploitation significatives”. D’autres administrés témoignent : “On le ressent surtout les week-ends. On est touché comme tous les commerces de Chaudes-Aigues, pharmacie, supérette, etc.”, faisant notamment écho à la possible et inquiétante fermeture de la maison de la presse sur la place du Marché du village.

Une pétition pour une vraie réunion d’informations

Pour ces raisons, notre priorité était d’obtenir un calendrier des travaux et une idée de l’étendue de ceux-là. “Une pétition demandant une réunion d’information sur les travaux de Caleden a été mise en ligne par Stéphane Chaudesaigues”, rappelle France 3. En parallèle, nous avons adressé un courrier au président du conseil départemental du Cantal Bruno Faure, au président de Saint-Flour Communauté Pierre Jarlier, à René Molines, au président de Caleden Didier Achalme et à Jean-Marc Dolon, pour demander directement un éclaircissement sur ce calendrier. Notre ambition est rappelée par France 3 : faire que “les acteurs locaux puissent s’organiser”.

La fin de l’article de France 3 permet au directeur de Caleden de s’exprimer :

“Il y a un temps de gestion de ce sinistre qui n’est pas celui que voudrait la population, on peut le comprendre”, concède Jean-Marc Dolon, mais “on est bien obligé d’attendre que l’expertise soit menée à bien pour pouvoir engager des travaux de rénovation. La sécurisation de la clientèle est la priorité”, répète-t-il.

“Le début d'année 2019 permettra peut-être d'en savoir plus sur les échéances à venir”, conclue France 3. Du côté des Caldaguès, c’est ce que nous appelons de nos voeux.