Pour L’Union du Cantal, "la fermeture du centre thermoludique inquiète habitants et commerçants"

Après France 3, c’est à L’Union du Cantal de se faire le porte-parole de l’inquiétude des Chaudesaiguois quant à la fermeture du centre thermoludique de Caleden. "Les Caldaguès demandent une réunion publique d’information", rapporte le journal.

"FERMETURE EXCEPTIONNELLE DU CENTRE THERMOLUDIQUE POUR TRAVAUX" : c’est la seule indication qui, accompagnée d’un numéro de téléphone, accueille le visiteur séparé de ce pan de Caleden par une série de barrières. À l’origine de cette affaire, "une inspection de la toiture [qui] révèle des malfaçons [et] une poutre fissurée", écrit C. Fournier pour L’Union du Cantal. "La direction prend donc la décision de mandater un cabinet d’experts et, par sécurité, décide de fermer le centre thermoludique en septembre, soit deux mois avant la date prévue", poursuit le journal.

"C’est un vrai problème de communication pour ce qui est le premier poumon économique de la cité". Ce cri du cœur, le journal régional le reprend, et fait écho à la pétition réclamant une réunion d’information sur l’étendue des travaux, ainsi qu’un calendrier digne de ce nom. "Elle a déjà recueilli en ligne près de 170 signatures auxquelles il faut ajouter près de 300 signataires de la version papier", relaie L’Union du Cantal.

S’ils ont été près d’un demi-millier à signer la pétition, c’est que l’inquiétude est bel et bien palpable. "On entend dire que les expertises pourraient durer deux ans", cite le journal, "et les commerçants, les loueurs, les saisonniers, la population s’inquiètent de l’impact sur l’activité économique. Tous les commerces sont touchés et la maison de la presse, place du Marché, pourrait fermer. Et dire en plus que, pour alimenter Caleden, les Caldaguès ont accepté le sacrifice de se passer de leur eau dont ils profitaient, pour le chauffage notamment" !

Alors que le lancement des travaux pouvant mener à la réouverture du centre thermoludique de Caleden est toujours sujet au verdict des experts mandatés, ce manque d’information constitue "une contre-publicité pour la ville", comme l’écrit C. Fournier.