Le trait d’union en moins mais l’imaginaire en plus…

Travailler sur le Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues a pu sembler fou, de prime abord, une lubie voir même une folie.

Je n’ai jamais caché avoir été dans l’affect et il était bien question pour moi de travailler sur l’histoire, celles de mes ancêtres.

Comment ne pas parler des racines, de nos racines celles là même que je suis allé chercher à la source.

Bien au delà du nom, de la filiation il était question d’identité.

Stéphane et Steven Chaudesaigues

J’ai souvent fait référence à l’exode rural et aux auvergnats de Paris, à cette volonté de survivre et d’envisager un exode qui les a arraché à leurs terres, à leur région, pour ne pas perdre la vie.

Moi je savais au plus profond de mon être que mes racines étaient ici, il aura fallut 240 ans depuis le départ de notre ancêtre, pour rentrer à la maison.

Pourquoi ne pas essayer de ramener au pays ce que les anciens étaient partis chercher à la capitale ?

Plus de deux siècles se sont écoulés, et avec eux on a pu voir l’apparition de nouveaux métiers et de nouveaux outils.

Nouveaux  métiers comme le mien, des outils comme ceux de la communication, les réseaux sociaux et une certaine folie, ont été l’engrais pour essayer de construire le premier Festival du tatouage de Chaudes-Aigues.

Il est bien question de ramener la richesse au pays, une richesse culturelle, artistique artisanale et médiatique, mais aussi ma famille.

Une dynamique économique collégiale

L’arrivée de festivaliers, mais aussi, et surtout, la communication mise en oeuvre autour de l’évènement apportent une lisibilité majeure à Chaudes-Aigues.

Cette lisibilité peut contribuer à sensibiliser les festivaliers (ou plus largement les touristes français ou étrangers) à venir découvrir la région.

Il ne faut donc pas négliger l’impact économique  engendré par cette manifestation et son environnement.

Il pourrait donc être envisagé d’encourager des artisans à s'installer pour une saison au village, de faire l'inventaire des locaux libres etc…, de rechercher toutes formes d’aides contribuant à inciter l'artisanat et les familles à s'installer au village pendant, voire au-delà du Festival.

1er Festival du tatouage de Chaudes-Aigues dans le Cantal

"L’histoire de cet incroyable festival du tatouage commence au début des années 70, quand un môme de sept ans joue sur le tapis du salon pendant que passe à la téloche un reportage sur un petit bled d’Auvergne.

Le type d’émission qui fait qu’aucun mioche d’une cité de la région parisienne ne devrait abandonner ses jouets pour lever les yeux vers le petit écran, ne serait-ce que quelques secondes".

Sauf que…

Sauf que le bled perdu en question s’appelle Chaudes-Aigues, et que le mioche porte le même blaze !