Chaudes-Aigues, Cantal, Pain, Vin, Fromages et tatouage : retour sur l’année 2018

À Chaudes-Aigues et dans le Cantal, aux portes du restaurant Pain, Vin, Fromages et dans tous les studios de tatouage de France, 2018 touche à sa fin. L’occasion de passer en revue les événements qui l’ont animée, et de vous souhaiter à toutes et tous d’excellentes fêtes de fin d’année.

De Chaudes-Aigues

Serge Vieira qui a ouvert un nouveau restaurant à Chaudes-Aigues, un accrobranche qui a été inauguré dans la même commune, des commerces et restaurants laissés pour compte qui y sont repris : 2018 a-t-il marqué le coup d’envoi d’un renouveau économique et touristique pour le village ? Il est permis de le penser malgré quelques couacs, à l’instar de l’affaire de la vente du Château du Couffour. Dans le village, l’année a été rythmée par un débat d’idées à la fin de l’hiver, et par la naissance d’un parc thermal au cœur de la ville. Pas étonnant qu’après cela, France 3 désigne Chaudes-Aigues comme "l’un des plus fascinants villages de France" !

Du Cantal

Autour du Chaudes-Aigues, c’est aussi tout le Cantal qui a connu des hauts et des bas au cours des douze derniers mois. Faute de subventions, un nouveau festival a été annulé dans le département ; une décision qui rappelle amèrement la mise en suspens du Cantal Ink. À l’inverse, de belles nouvelles ont ensoleillé le paysage local ; par exemple, l’Aubrac est devenu le 53ème Parc Naturel Régional de France.

Du restaurant Pain, Vin, Fromages

C’est un projet qui, à mon épouse Cécile et à moi-même, continue de nous porter : celui d’ouvrir à Chaudes-Aigues, le village qui nous a adoptés il y a plusieurs années maintenant, un restaurant aux parfums de café-concert. Pour l’établissement, 2018 a été placée sous le signe de la finition du gros œuvre, de l’achèvement des deux derniers étages… et aussi d’un nombre insolent de péripéties qui promet encore maints rebondissements.

Des actions de Tatouage & Partage

Au début de 2018, l’association que j’ai l’honneur de présider a mis en place une plateforme en ligne pour aider gratuitement les gérants de studios de tatouage à recruter des professionnels expérimentés ou en apprentissage et, à l’inverse, les tatoueurs jeunes ou moins jeunes à trouver un salon. Mais l’événement majeur de l’année fut sans doute l’appel à un code de déontologie lancé par des tatoueurs berrichons et relayé par Tatouage & Partage, visant à lutter contre la concurrence déloyale, la non-reconnaissance des maladies professionnelles ou encore la multiplication des tattoos clandestins. Une dynamique que j’ai eu l’occasion de défendre notamment sur le plateau de France Bleu.

Des conventions de tatouage et événements tattoo

2018 fut aussi, pour moi, une année de conventions et d’événements. Au mois de juin, j’étais à la 4ème convention de tatouage de Bourges organisée par mes amis Gomette et Mélanie. Quelques jours plus tard, je participais avec le collectif Graphicaderme au 3ème Corsair Tattoo Ink d’un autre camarade, Kalil. Enfin, au début du mois de décembre, je m’investissais avec les miens dans le nouveau Challenge Tattoo, au profit de l’enfance malade ou défavorisée.

De la famille

Lorsque j’adresse un regard sur l’année écoulée et que je constate que je l’ai traversée en famille, je peux m’estimer heureux. Ce fut le cas pour 2018. Ma fille Shirley a ouvert un café au cœur du Marais parisien, le même quartier dans lequel son père avait jadis monté La Bête Humaine. De mon côté, je replongeais dans la foisonnante généalogie des miens, m’engouffrant dans Mallet, Fridefont et leurs environs. Une manière de tourner la page avant de fêter mes 50 ans au mois d’avril… et de dresser le bilan d’un demi-siècle d’une vie bien remplie.

Des tatouages

Enfin, qu’aurait été une année sans tatouage ? En 2018, la famille Graphicaderme s’est encore agrandie, avec l’ouverture d’un tout nouveau studio à Avignon, à quelques minutes du Palais des Papes ; un argument supplémentaire pour me pousser à revenir tatouer, la moitié de mes semaines, dans la ville qui a vu naître le collectif. Entre Chaudes-Aigues et la cité papale, j’ai pu coucher sur peau des carrosseries sur bras, des doubles portraits sur cuisse… et profiter du doux bien-vivre offert par le Cantal et le Vaucluse pour une nouvelle année.