Le premier tatoueur de France s’exprime pour nous

J’avais 15 ans lorsque j’ai rencontré le premier tatoueur de France. « Quel ancêtre », doivent penser les plus jeunes… Certes, j’ai l’âge que j’ai (pas si avancé !), mais n’ai nul besoin d’être bien vieux pour avoir rencontré Bruno Cuzzicoli : celui-ci a ouvert le premier studio de tatouage en France au début des années 1960 !

Un tatoueur qui n’a pas la langue dans sa poche

Ce patriarche octogénaire, à la prose à la fois brute de décoffrage et renfermant une indéniable poésie, a profondément influencé la modification corporelle en France : c’est peu dire que sans lui, l’évolution du tattoo dans l’Hexagone n’aurait pas du tout été la même.

Le premier studio de tatouage de France, à Pigalle

Afin d’honorer comme il se doit cet incroyable bonhomme du tatouage français, j’ai choisi d’en faire l’invité d’honneur du 2eme Festival International du Tatouage de Chaudes-Aigues. Que notre premier tatoueur de France se rassure : le but n’est pas de le disséquer pour voir de quoi peut bien être fait ce vaillant monsieur qui, dans la France puritaine du début des sixties, a osé poser ses valises à Pigalle pour y ouvrir le premier studio de tatouage de France.

Bruno Cuzzicoli en conférence sur le tatouage

Bon, « pas le disséquer », d’accord… du moins, pas au sens propre. Car il s’agit bien, à l’occasion du Festival du Tatouage 2014, de découvrir tous les secrets de Bruno – du moins, tous ceux qu’il acceptera bien de nous confier. Il profitera d’une conférence pour parler du passé, du présent et, bien évidemment, du futur du tatouage, devant une audience qu’on imagine facilement sous le charme.

Une tribune exceptionnelle pour l’association Tatouage & Partage

En attendant le mois de juillet 2014 et la venue de notre premier tatoueur de France dans le Cantal, Bruno Cuzzicoli a accordé une tribune exceptionnelle à l’association Tatouage & Partage, que j’ai la chance de présider. Attention les yeux : le texte est un bijou.