Mes rencontres, dans le Cantal et ailleurs

Tout tatouage est le fruit d’une rencontre. Celle d’une personne avec son tatoueur. Du tatouage, auquel j’ai consacré ma vie, j’ai surtout retenu cela : le goût de l’autre, l’écoute et le partage. Une règle simple, mais exigeante, que je continue de faire mienne et dont je relate ici quelques incarnations marquantes.

Ce blog est aussi un espace pour raconter ces croisements de trajectoires, qu’ils aient lieu à Chaudes-Aigues, ailleurs dans le Cantal, ou bien au-delà.

Des rencontres avec des professionnels de tous horizons

Ils travaillent dans la restauration et défendent une cuisine de fond, exigeante et sincère, parfois au sein de projets comme le restaurant Gourmet & Glouton.

Ils œuvrent dans l’hébergement, composent avec les saisons, les flux et les aléas. Ils sont artisans, commerçants, indépendants, et exercent des métiers manuels où le savoir-faire compte autant que l’humain.

Je les croise à Chaudes-Aigues, dans le Cantal, en Auvergne, mais aussi à Paris, dans le Vaucluse ou ailleurs. Ces femmes et ces hommes travaillent ici ou plus loin, parfois hors des frontières. Certaines rencontres sont inspirantes, d’autres simplement enrichissantes. Toutes disent quelque chose du réel, et c’est ce réel que je m’efforce de restituer dans ces pages.

Des échanges avec des élus, locaux et nationaux

Il m’arrive également de rencontrer des élus. Maires, conseillers municipaux, présidents de communautés de communes, conseillers départementaux ou sénateurs. Leur point commun : représenter un territoire et celles et ceux qui y vivent.

Ces échanges ne relèvent pas de la politique partisane. Ils touchent à des sujets concrets : la place et le statut du tatoueur professionnel dans la société, la réalité de la France rurale, les difficultés quotidiennes rencontrées par les habitants des villages. Parce que ces questions dépassent largement l’individu, je les relate ici avec précision et honnêteté, sans posture ni slogan.

Des amitiés forgées dans le tatouage

Le tatouage occupe plus de quatre décennies de ma vie. D’une passion, j’ai fait un métier, et ce métier m’a permis de rencontrer des femmes et des hommes d’un talent remarquable. Certains se revendiquent artisans, d’autres artistes. Certains tatouent en France, d’autres en Italie, en Allemagne, aux États-Unis ou au Japon.

Sur ce blog, je rends hommage à nombre d’entre eux, souvent croisés dans le cadre de l’atelier Graphicaderme. Beaucoup sont devenus des amis. Ces liens durables disent autant du métier que des personnes qui le font vivre.

Des tête-à-tête avec des anonymes

Enfin, il y a les rencontres les plus discrètes. Celles avec des anonymes. Des femmes et des hommes sans fonction officielle, sans tribune, mais dont la parole mérite d’être entendue.

Ils sont retraités ou tout juste entrés dans la vie active. Ils vivent dans le Cantal ou à l’autre bout du monde. Ils sont croisés par hasard ou dans des moments plus intimes. S’ils apparaissent sur ce blog, c’est qu’ils partagent un point commun : quelque chose à dire, une expérience à transmettre, un regard singulier sur le monde.

Rendre ces paroles fidèlement, sans les trahir ni les embellir, fait aussi partie de ce que j’essaie de construire ici.