On a bien fini par l’appeler comme ça, la séance du mardi.

Un  rendez vous que nous nous efforçons de respecter pour nous retrouver tous les trois, Sébastien Trudel, Steven Chaudesaigues et moi-même ayant comme motivation commune d’en découdre, sous les haltères.

Je crois que nous avons commencé à nous retrouver tous les mardi, prétextant l’entrainement d’un groupe musculaire différent à entrainer ensemble, d’une semaine sur l’autre.

Un moment qui nous permet d’entretenir nos liens, mais aussi de nous confronter à la réalité.

Jamais d’acquis pourrons nous dire, ni dans le tatouage ni en amitiés et encore moins dans le sport.

Une dure réalité qui les années passant laisse les marques du temps et parfois aussi de l’âge.

Une amie me disait que l’on ne pouvait rien faire contre le vieillissement, mais qu’il était encore possible de surveiller son poids, et l’image que l’on renvoit de nous-même.

Nous sommes tous les trois tatoueur et forcément tatoués, si dans la petite enfance l’éducation nationale a pu nous valoriser avec des récompenses comme l’obtention d’une belle image après avoir acquit quelques bons points, l’image nous connaissons.

Alors bonne ou mauvaise, je crois que nous y sommes sensibles par le tatouage mais aussi par la modification corporelle.

Je pense que la pratique du sport, de la musculation ou du body bulding, comme pourrait dire les Anglos saxons, contribue à modifier notre apparence tout comme le tatouage.

Il est bien question de modification par le renforcement musculaire ou plus particulièrement l’hypertrophie musculaire.