Stéphane Chaudesaigues

Tatouage, gastronomie & terroir en Cantal – Le blog vivant de Stéphane Chaudesaigues

Rouler en side-car : un vieux rêve qui continue d’avancer

mardi 25 février 2014
Rouler en side-car : un vieux rêve qui continue d’avancer

Un rêve d’enfant devenu réalité

Un vieux rêve d’enfant, voilà ce qui m’a ramené un jour vers le side-car. Depuis tout petit, j’avais en tête l’image d’un attelage BMW, cette silhouette improbable qui file sur la route comme un bonhomme de dessin animé. Bien plus tard, j’ai failli basculer pour un attelage Guzzi, puis comme souvent dans la vie, le temps a fait sa part. J’ai d’abord eu mon Harley Road King, puis un an plus tard, je me suis offert cette folie douce : le faire équiper d’un side-car.

Les premières semaines : mémorables et imprévisibles

Les premières semaines restent gravées. Cette machine n’a rien d’ordinaire : un comportement imprévisible, un pilotage entre le quad, la moto, la brouette et… le destin. Le side-car, c’est un monde en soi. J’ai entendu toutes les phrases possibles : “les défauts d’une moto avec les inconvénients d’une voiture”, “un truc d’originaux”, ou encore “un piège à virages”. Peut-être. Mais aucun jugement n’a jamais effacé ce que j’ai vécu là-dedans.

Un pilotage à part entière

Rouler en side-car, c’est ressentir la route autrement. Pas filtrée, pas assistée, pas aseptisée. Une conduite physique, brute, où les bras parlent autant que la machine, où le corps apprend, désapprend, comprend. Et surtout… c’est un partage. Je n’oublierai jamais les virées en famille, les rires étouffés dans le casque, les conversations hachées par le vent, ou cette sensation d’être dans un vieux épisode de Satanas et Diabolo avec un copilote prêt à bondir hors du panier.

Liberté, routes et passions

Aujourd’hui encore, rouler me ramène à l’essentiel. La liberté n’a jamais été un concept abstrait : elle passe par les gestes, les routes, les passions qu’on se donne le droit de vivre. Dans ma vie, elle a toujours pris plusieurs formes :
• rouler en moto,
tatouer,
• me faire tatouer,
• cuisiner,
manger,
• boire un verre avec les amis,
pousser la fonte au Garage,
• et surtout partager.

Ce que la moto, le tatouage et la cuisine ont en commun

La route, le tatouage, la cuisine ou la musculation… ce sont des langages différents, mais tous racontent la même chose : se sentir vivant, proche des siens, et fidèle à ce qu’on aime profondément. C’est dans ces moments-là qu’on retrouve cette intensité qui nous manque tant dans le monde moderne. Une vérité simple : les meilleures choses sont celles qu’on vit ensemble.

Des moments qui marquent une vie

Rouler en side-car avec mes enfants restera toujours l’un de ces moments-là. Comme tatouer un visage aimé, servir un plat qui réchauffe, s’entraîner au Garage jusqu’à retrouver son souffle, ou ouvrir la porte de Gourmet & Glouton pour saluer quelqu’un qui devient peu à peu un ami.

Toutes ces choses ont un point commun : elles façonnent une vie. Elles ancrent les souvenirs. Elles laissent des traces. Certaines sur la peau. Certaines dans la mémoire. Certaines sur les routes du Cantal.

Un espace de liberté qui ne s’éteint pas

Alors non, le side-car n’est pas un simple véhicule. C’est un morceau de liberté supplémentaire. Une extension de l’enfance. Un espace où l’on embarque ce qu’on aime : personnes, rêves, histoires et éclats de rire.

Et tant qu’il démarrera, j’aurai toujours quelque chose à raconter.