Stéphane Chaudesaigues : entre vie publique et vie privée

Dans cet espace de mon blog, je reviens sur tout ce que j’ai mis en place et continue d’instaurer pour honorer le patronyme dont j’ai hérité. J’y exprime l’importance, à mes yeux, de ma généalogie, mais également les évolutions, passées et à venir, de ma carrière, ainsi que mes interventions publiques.

 

Un regard sur ma carrière, passée et à venir

À la fin des années 1980, décennie au cours de laquelle, à peine majeur, j’entamais ma carrière de tatoueur professionnel, la France comptait une centaine de tatoueurs. Aujourd’hui, trente ans plus tard, les chiffres font état de plus de 10 000 professionnels, exécutant au total quelques 15 000 tattoos par jour.

 

Le tatouage, quelques compagnons fidèles et moi-même l’avons vu évoluer, année après année. Dans cet espace, je m’astreins à mettre en perspective ma propre évolution – de mes balbutiements, dermographe en main, à l’expansion du collectif Graphicaderme – pour poser un regard plus juste et aiguisé sur l’état du tatouage français et européen.

 

Sur les traces de mes ancêtres

Témoignages directs et enquêtes personnelles, registres divers et annuaires variés : j’ai tenté de reconstituer, année après année, la généalogie de ma famille. Généarboriste amateur, j’ai essayé et continue d’essayer de remonter la source des Chaudesaigues. C’est de cette quête dont je témoigne au sein de cet espace.

 

De Mallet à Paris en passant par Fridefont, la Truyère, le Bès et les paysages qu’ils embrassent, j’invite le lecteur à retracer à mes côtés non pas une histoire exclusivement personnelle, mais bien un récit collectif. Celle d’Auvergnats partis puis revenus, et de bougnats de tous âges – ces migrants issus du Massif Central pour s’installer à Paris. Aujourd'hui, ils sont environ 500 000 en Ile-de-France. Quelques-uns sont nés en Auvergne mais les plus nombreux sont enfants ou petits-enfants d’Auvergnats. Condamnés à l’exode dès le milieu du 18ème siècle pour devenir peigneurs de chanvre, ferrailleurs ou encore porteurs d’eau, ils ont cultivé le souhait de revenir au pays un peu moins pauvres qu’ils ne l’avaient quitté. C’est aussi leur vœu que j’honore en ayant quitté Paris et Avignon pour Chaudes-Aigues.

 

Quelques-unes de mes interventions médiatiques

Le devenir du tatouage en France, les occasions de s’inquiéter ou, à l’inverse, de se réjouir dans le Cantal : parfois, il arrive que les médias s’intéressent à des thèmes qui me sont chers. Et parfois, il arrive que je sois sollicité par ces mêmes médias pour présenter mes actions ou partager mon point de vue.

 

Dans ces pages, je relaie quelques-uns des entretiens que j’ai pu donner à la presse, à la télévision ou encore à la radio sur ces sujets. Sur la déontologie dans le tattoo, sur les séminaires organisés à travers l’association Tatouage & Partage, et sur bien d’autres choses encore.

 

Des informations pratiques pour passer sous mes aiguilles

Souvent au studio de tatouage Graphicaderme de Chaudes-Aigues, régulièrement à la boutique d’Avignon, et même à quelques occasions dans l’antre de La Bête Humaine à Paris : si je ne tremble jamais lorsque je pique, j’ai une sérieuse bougeotte entre deux tattoos et prends autant de plaisir à encrer dans un endroit comme dans un autre, voire en convention. Mes voyages m’ont aussi conduit et continuent de me conduire de l’autre côté de l’Atlantique : à Philadelphie, j’ai la chance de compter parmi mes amis et hôtes le tatoueur Shane O’Neill ainsi que Bill Funk, fils du mythique Crazy Eddie, figure pionnière du tattoo américain.

 

Cet espace a également vocation à vous délivrer des renseignements pratiques pour suivre mes déplacements et vous faire tatouer par mes soins. Où me trouver ? Comment me soumettre un projet qui vous tient à cœur ? Pour quel tatouage réaliste, quel tatouage mythologique, quel portrait ou quel recouvrement opter à mes côtés ? Trouvez la réponse pas plus loin qu’ici.

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