Stéphane Chaudesaigues

Tatouage, gastronomie & terroir en Cantal – Le blog vivant de Stéphane Chaudesaigues

Stéphane Chaudesaigues : entre vie publique et vie privée


Dans cet espace, je reviens sur ce qui traverse ma vie autant que mon travail : un parcours fait de gestes, de lieux, de déplacements et d’ancrages successifs. Rien de spectaculaire, rien d’héroïque, juste la continuité d’un chemin qui relie un nom, une histoire familiale, des métiers et une manière d’habiter le territoire. J’y partage ce que je construis, ce que j’apprends, et ce que je transmets quand le travail finit par créer sa propre cohérence.

J’approfondis ce fil dans un texte plus personnel, Là où le geste fait racine, consacré à mon parcours et à la manière dont le travail finit par ancrer une vie.

Un regard sur ma carrière, passée et à venir

À la fin des années 1980, à peine majeur, j’ai commencé ma vie professionnelle dans un métier qui n’en était presque pas un : tatoueur. À l’époque, la France comptait une centaine de praticiens. Aujourd’hui, ils sont plus de 12 000, et le tatouage est devenu un langage commun, un marqueur culturel, une économie, parfois même une mode.

J’ai traversé cette évolution de l’intérieur : d’un premier dermographe tenu avec plus d’enthousiasme que de technique, à la construction du collectif Graphicaderme, puis aux ateliers, conventions, rencontres et collaborations qui ont jalonné mon parcours. Dans ces pages, je reviens sur ce chemin, non pour dresser un bilan, mais pour comprendre ce que quarante ans de pratique disent du métier, de ceux qui le font, et de ce que j’y ai moi-même appris.

Sur les traces de mes ancêtres

Parallèlement à mon travail, j’ai remonté au fil des années la généalogie de ma famille. Registres, archives, témoignages, traces fragmentées : j’ai tenté de comprendre d’où venait le nom que je porte. Cette quête m’a entraîné de Mallet à Paris, en passant par Fridefont, la Truyère, le Bès et tous les paysages qui relient ces lieux.

Ce récit n’est pas seulement le mien. Il raconte l’histoire de milliers d’Auvergnats partis chercher du travail ailleurs, devenus bougnats à Paris, puis revenus ou non au pays. Aujourd’hui, environ 500 000 descendants d’Auvergnats vivent en Île-de-France. Une partie d’entre eux a grandi loin d’ici ; une autre a gardé le lien avec la région. En m’installant à Chaudes-Aigues après des années passées à Paris et Avignon, j’ai voulu honorer ce fil. Dans ces pages, je reviens sur cette histoire collective autant que personnelle.

Quelques-unes de mes interventions médiatiques

Le tatouage, son évolution, ses dérives, ses enthousiasmes : régulièrement, les médias s’intéressent à ces sujets, et il m’arrive d’être sollicité pour en parler. D’autres fois, c’est le territoire, la culture locale, ou les initiatives que je mène avec l’association Tatouage & Partage qui attirent l’attention de la presse, de la radio ou de la télévision.

Dans cet espace, je rassemble quelques-unes de ces interventions. Elles documentent un parcours, une manière de travailler, une manière de défendre un métier et une région.

Des informations pratiques pour passer sous mes aiguilles

Je partage mon temps entre le studio Graphicaderme de Chaudes-Aigues, l’atelier d’Avignon et, plus ponctuellement, Paris. Selon les périodes, je travaille en studio, en déplacement ou en convention, en France et parfois aux États-Unis, où j’ai la chance d’avoir des amitiés durables à Philadelphie.

Cet espace a aussi vocation à vous donner des informations pratiques : où me trouver, comment préparer un projet, quels types de pièces me soumettre, et dans quelles conditions je peux tatouer portraits, mythologies, réalisme ou recouvrements. Tout ce qu’il faut pour venir avec une idée et repartir avec quelque chose qui vous appartient.

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