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Avec la crise traversée cet hiver, le bureau du SNAT a du faire face à un afflux de travail sans précédent.
Vous avez tous été très compréhensifs, et certains d'entre vous ont tenu à relever les manches avec nous.
Le bureau s'entoure ainsi peu à peu de nouvelles volontés, comme par exemple celles qui forment notre groupe de travail sur le cadre de formation des futurs tatoueurs.
Ce travail minutieux est essentiel pour l'avenir de la profession car il pourra constituer un référentiel et, à terme, une branche professionnelle.

Le dossier, suivi par le Ministère du Travail, est la suite logique de la bataille juridique et du lobbying menés depuis plus de 10 ans.
Depuis 2003, Maître Mercier a réalisé un travail remarquable en rassemblant une argumentation détaillée auprès des tribunaux.
C'est aujourd'hui par le biais médiatico-politique qu'on a le plus de chances d'obtenir le statut d'artiste : Notre nouvel avocat est là pour nous conseiller sur ces aspects.

Durant toutes ces années, Tin-tin a mis à contribution sans compter son temps personnel, son influence et sa porte ouverte aux médias.
Tantôt épaulé, tantôt seul, toujours déterminé, il a évité à toute la communauté du tatouage de véritables désastres : Si les tatoueurs exercent dans des conditions d'hygiène adaptées, si les conventions perdurent et se multiplient, si nos couleurs sont préservées, et si la profession est à l'aube de sa reconnaissance officielle, on le doit essentiellement au fondateur du SNAT.
Défendant bec et ongles tatouage, tatoueurs et tatoués, c'est après 10 ans d'efforts qu'il a du affronter la rancune et l'opportunisme réunis.
Essuyant provocations et calomnies, il a traversé la "plaisanterie" non sans risquer d'y laisser des plumes.
Soutiens et encouragements lui ont permis d'en sortir indemne, mais lessivé et surtout conscient d'une certitude :
Seule une mise en retrait volontaire peut enrayer les atteintes au SNAT faites à travers sa personne par le biais des incessantes attaques personnelles dont il fait l'objet.

Concrètement, le bureau propose, à l'occasion de notre AG du 26 juin, de :
- nommer un porte-parole compétent et reconnu par tous,
- relever d'éventuels candidats pour ouvrir la présidence à d'autres tatoueurs, afin que Tin-tin puisse se retirer du devant de la scène lorsqu'il sera assuré d'avoir gagné la bataille pour le statut d'artiste, raison même du fondement du SNAT,
- désigner de nouveaux membres actifs sur des dossiers spécifiques.

Le recul de Tin-tin ne se concrétisera qu'après avoir mené à terme le travail pour lequel le SNAT a été fondé : La reconnaissance et la création du métier, dont la procédure est officiellement lancée avec le dossier en cours au Ministère du Travail.
Il pourra ainsi s'accorder un repos bien mérité, et n'en restera pas moins impliqué dans les actions du syndicat et surtout de très bon conseil.

A l'heure où d'autres choisissent de s'allier à des figures aussi controversées que mercantiles (qui se ressemble s'assemble !), il prend prend le parti de détacher du SNAT son image personnelle, pour que le syndicat n'en subisse plus les conséquences et tende vers une existence plus autonome.
Et consolidée par le renfort de nouvelles volontés, tatoueurs, professionnels du tatouage ou même tatoués.
Leurs points communs : Des compétences spécifiques et pointues, une détermination sans faille, et du temps disponible.
Tin-tin tient à insister auprès de ceux ou celles qui envisageraient la possibilité de présider le SNAT : La position demande une motivation à toute épreuve, et non seulement elle permet d'en tirer peu de gloire, mais elle est souvent ingrate.

Merci à tous pour votre soutien, à très bientôt !

Bien à vous,
Grenouille, secrétaire du SNAT.

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