Paris : je te quitte pour Chaudes-Aigues

Paris : je te quitte pour Chaudes-Aigues. Et pour une fois, ce n’est même pas moi qui le dis, mais un long article publié sur le site du même nom.

« Un nouveau départ en province »

« Bienvenue sur le premier site de conseils et bons plans pour un nouveau départ en province ». Ainsi l’internaute est-il introduit au site Paris je te quitte, dédié à celles et ceux caressant l’espoir ou l’envie de quitter la Ville-Lumière et sa banlieue pour la France dite par certains « périphérique ». Au mois de juin 2021, la plateforme a proposé à ses quelques 10 000 abonné·es Facebook un foisonnant papier dédié à l’unique station thermale du Cantal : Chaudes-Aigues.

« Si vous souhaitez offrir un cadre de vie plus sain et tout aussi enrichissant à votre famille, Chaudes-Aigues dispose de nombreux atouts pour vous séduire ! », commence le dossier, réalisé en partenariat avec la mairie de Chaudes-Aigues. Laura, l’autrice, y vante « une qualité de vie entre espaces, vallées et bien-être », « la nature comme terrain de jeu », « un centre-bourg dynamique », sans oublier « l’art de vivre caldaguès ».

Chaudes-Aigues, ville à projets

Arrivé au bout de l’ultime paragraphe, on est conquis : imparfaite mais reposant sur de formidables « richesses patrimoniales », comme le rappelle l’article, Chaudes-Aigues donne toujours aussi envie. Personnellement, cela fait une décennie que ce joyau auvergnat m’attire : j’en veux pour preuve l’installation de notre famille in situ, et la multiplication des projets que nous avons mis un point d’honneur à domicilier intramuros. C’était Chaudes-Aigues, ou ce n’était tout simplement pas.

Cette attraction ne doit pas nous empêcher de nuancer ce qu’est la réalité du terrain. À Chaudes-Aigues comme ailleurs, il y a encore des efforts à faire pour accepter et accueillir les porteurs de projets ; mon épouse Cécile et moi ne nous sommes que trop confrontés à cette réalité. C’est là une réserve qui ne doit en rien occulter mon enthousiasme à avoir délaissé la capitale pour ce petit morceau de Cantal. Paris, je te quitte, mais Chaudes-Aigues, je te kiffe, comme diraient mes filles.