Vincent Gominet et ses machines

Qui a dit qu’un tatoueur devait forcément s’entourer de tatoués ?

Face à ce cliché, je réplique haut et fort : faux ! Avec un poil de mauvaise foi, ceci étant dit… Puisque celui dont j’aimerais parler aujourd’hui, s’il n’est pas à proprement parler tatoueur, est néanmoins tombé dans la marmite du tattoo quand il était petit… Il s’agit de Vincent Gominet, créateur hors-pairs de machines de tatouage à laisser coi les esprits les plus exigeants.

 

Un artiste à part au Festival du Tatouage 2014

Vincent Gominet m’a fait l’amitié de répondre positivement à mon invitation au Festival du Tatouage 2014. Aux côtés des plus grands tatoueursBob Tyrrell, Nikko Hurtado ou Matteo Pasqualin, pour ne citer qu’eux –, l’artiste exhibera ses dernières créations devant des festivaliers que j’imagine, sans trop prendre de risques, conquis dès le premier coup d’œil !

 

De l’Allier au Cantal

Vincent Gominet, casquette sur la tête, bagues et tatouages de-ci de-là, est un pur produit de l’Auvergne. De son Allier natal, il n’aura que quelques kilomètres à parcourir pour participer aux joies du Cantal In’k the Skin, deuxième édition.

 

Des machines de tatouage originales

Le talent de Vincent ? Son adresse à imaginer des machines de tatouage à nulle autre pareille, sa virtuosité à insuffler la vie à des créations artistiques où le tatouage sort de ses carcans pour prendre une toute autre dimension – presque indescriptible.

 

Métal, steampunk et tatouage

Tout jeune, notre artiste de Montluçon se découvre à travers le métal (le matériau, pas la musique). Ses premières créations sont des bijoux de bronze et de cuivre. Son style ? On aime ou l’on déteste, mais on n’y demeure pas indifférent (d’autant plus que Monsieur est un autodidacte) : des influences résolument steampunk. Personnellement, je suis fan !

Un artiste en constante remise en question au Cantal In’k the Skin 2014

Débutant par la fabrication de liners, Vincent Gominet créé peu à peu des rotatives. La preuve d’un travail qui ne se repose jamais sur ses lauriers, d’une œuvre en constante évolution. Bref : d’un ouvrage dont vous pourrez vous-même vous faire une opinion, du 4 au 6 juillet 2014 au Festival du Tatouage 2014