Report du 3e Festival du Tatouage : la vidéo explicative

Vous avez été nombreux à manifester votre déception et votre chagrin quant au report du 3e Festival du Tatouage, annoncé il y a quelques jours seulement sur le site officiel de l’événement et rapporté sur mon blog. Parce que parfois, une bonne vidéo vaut tout autant que de longs discours, voici ce qu’il faut savoir sur ce report. Merci à Pounti Prod d’avoir mené et monté l’entretien.

Pourquoi le 3e Festival du Tatouage de Chaudes-Aigues est reporté

@Pounti Prod

À Avignon à l’occasion du séminaire de tatouage d’Hannah Aitchison organisé par Tatouage & Partage, je commence par m’arrêter sur quelques chiffres concernant le Festival du Tatouage. Avec 22 000 personnes venues ou revenues à Chaudes-Aigues à l’occasion des deux premières éditions, et un chiffre d’affaire généré de 1,2 millions d’euros pour le village, les résultats ont été plus qu’encourageants.

Du budget et du mètre carré

Hélas, en raison de règles de sécurité nous imposant 1m2 par personne présente, nous ne pouvons plus assurer le bon déroulement du Cantal In’k tel qu’il existe aujourd’hui. On nous a retiré 710 m2 : cela fait 710 personnes en moins. Nous aurions pu faire plus avec l’école, recevoir 50 tatoueurs en plus et, par la même occasion, empocher 25 000 € pour le financement du Festival, chaque stand étant vendu à 500 € pour toute la durée de l’événement. Un plan trop vite avorté, à notre grand dam.

Je reviens également sur la question des navettes, ainsi que sur des partenariats qui, malgré les promesses, ne se sont pas concrétisés. Je m’arrête également sur la SACEM, ainsi que sur l’URSSAF, autant d’acronymes qui auront compliqué singulièrement l’organisation du 3e Festival du Tatouage… menant à la conclusion que l’on sait.

J’ai tenu à terminer cet entretien sur une note optimiste : oui, le Festival du Tatouage peut revenir et oui, il demeurera, quoiqu’il advienne, à Chaudes-Aigues. Si nous ne reverrons pas le Cantal In’k en 2015, nous espérons bien lui ouvrir à nouveau les bras en 2016, grâce, pourquoi pas, à un système de chapiteau sur la place du parking. Et qui sait : on pourrait même se laisser aller à songer aux quatrième, cinquième, sixième éditions…