L’info ne vous a sûrement pas échappé, puisqu’elle a récemment été relayée par Le Monde, Le Figaro, TF1, Europe 1, Libération et j’en passe : un décret a prévu d’interdire plus de 90 % des encres de tattoo dès le 1er janvier 2014. Petit résumé de la situation pour ceux qui auraient raté un épisode.
L’interdiction des encres tatouage couleur par « précaution »
Parce que certains scientifiques ont dénoncé un flou autour des ingrédients composant les encres couleur, le gouvernement a trouvé la parade : interdire la grande majorité d’entre elles, purement et simplement, sous le bouclier très consensuel de « principe de précaution ». Mais précaution de quoi ? Des cas anecdotiques de mauvaise réaction ?
Des tatouages couleurs qui, quelle surprise, s’infectent, uniquement parce que le récent tatoué s’est exposé au soleil sans se protéger ? Ami(e)s tatoué(e)s, vous le savez comme moi : le tatouage encre couleurs n’est pas plus dangereux que bien des produits encore autorisés par la loi. Mais de ça, ce n’est pas vous que je dois convaincre, j’en suis bien conscient : c’est l’Etat.
Des tatoueurs clandestins et exilés
L’heure est grave car l’enjeu est de taille : si la loi passe – et l’échéance se rapproche dangereusement –, nos tatoués devront se cantonner au tattoo noir et blanc et nos professionnels, eux, seront poussés à la clandestinité ou à l’exil. Quel est le pire ? Je vous laisse seuls juges.
La résistance s’organise : rejoignez-la !
Heureusement, quelques braves résistent et font entendre leur voix, comme Jim Appay, jeune garçon de 20 ans, amoureux du tatouage. Il a lancé une pétition1 que j’ai immédiatement soutenue, aux côtés du sénateur du Cantal Pierre Jarlier. Résultat : plus de 130 000 signataires mobilisés pour sauver le tatouage en couleur !
La question de l’interdiction des encres couleurs s’est également invitée à l’Assemblée nationale, et dans la boite aux lettres de Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé, à qui j’ai adressé une lettre ouverte2.
Retrouvez plus d’informations sur Tattoos.fr
Pour nous faire entendre, il s’agit aujourd’hui de rester unis et groupés et, une bonne fois pour toute, de dire stop à cette interdiction sans queue ni tête ! Pour plus de détails sur le sujet, je vous invite à retrouver les articles du site d’information Tattoos.fr