Le thermalisme, nouveau cheval de bataille de la région Auvergne-Rhône-Alpes

Tandis qu’à Chaudes-Aigues, village d’Auvergne-Rhône-Alpes, le thermoludisme est momentanément au point-mort, la région a profité des Thermalies de Lyon, le salon de l’eau et du bien-être, pour mettre l’accent sur "une activité devenue un véritable atout d’attractivité touristique". Un vaste plan d’investissement serait même en cours dans 12 des 24 stations de la région avec un objectif affiché : faire d’Auvergne-Rhône-Alpes la 2ème région thermale de France derrière l’Occitanie ! Bon, bah… au boulot ?

"Un volume d’affaires de plus de 1,1 milliard d’euros"

"Rhumatologie, dermatologie, neurologie : chaque année, plus de 600 000 assurés sociaux suivent une cure de 18 jours sur prescription médicale dans l’un des 110 établissements thermaux recensés en France", nous apprend le site spécialité RA-Santé.com. "À la clé, plus de 100 000 emplois directs, indirects ou induits qui génèrent un volume d’affaires de plus de 1,1 milliard d’euros".

Face à ces chiffres décoiffants, la région présidée par Laurent Wauquiez a choisi d’investir massivement dans la filière thermale. L’objectif affiché : dépasser la Nouvelle Aquitaine pour s’imposer comme la 2ème région thermale de France, derrière l’Occitanie et ses indétrônables Balaruc, Barbotan et autres Ax-les-Thermes.

"Pour atteindre cet objectif, la Région a cassé sa tirelire", rappelle le site, précisant qu’une "enveloppe de 20 millions d’euros a été votée en 2016". Et de citer notre village : "Depuis, de Châtel-Guyon à Brides-les-Bains, de Chaudes-Aigues à Vals-les-Bains, les pelleteuses et bétonneuses tournent à plein régime".

Lionel Flasseur, directeur général d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme, insiste sur l’importance de ce secteur sur le plan touristique. "Le thermalisme constitue indéniablement l’un des points forts de la région, avec 100 millions d’euros de retombées économiques dont 25 % environ de clientèle régionale. On vient désormais du monde entier en cure en Auvergne-Rhône-Alpes". Voilà un vrai argument, pour ceux qui en doutaient, de se battre pour sa survie dans notre village cantalien.